Obèses et enceintes : ces femmes qui inquiètent les médecins (et les mettent mal à l’aise)

Illustration de Jing Wei pour le New YorkTimes

Claire A.Putnam est un gynécologue-obstétricien californien. Elle a publié la semaine dernière un article assez édifiant dans le New York Time sur la grossesse des femmes obèses. Elle y raconte une nuit de garde ordinaire. Huit des dix parturientes sur le point d’accoucher ce soir-là sont en surpoids, deux d’entre elles pèsent plus de 135 kilos. Claire A.Putnam le rappelle au début de son texte, l’obésité des futures mères impacte considérablement leur accouchement et la santé ultérieure de leur enfant. Le surpoids augmente le risque d’hypertension artérielle, de diabète gestationnel, et de complications à l’accouchement. En cas de césarienne, les complications liées à l’intervention sont également plus fréquentes. Le poids des bébés à la naissance est statistiquement plus élevé et ils risquent eux-mêmes de devenir obèses.

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Mères porteuses: il y a 30 ans, elle fut la première en France

Photos PARENTS

Photo PARENTS

Dans quelques semaines, une jeune femme anonyme fêtera comme tant d’autres son trentième anniversaire. Pas de visage, pas de prénom, aucune localisation. Secret défense, rien ne filtre. Ce que l’on sait en revanche : avant sa venue au monde ses parents ont perdu un fils adolescent, son père est un passionné d’aviation, la femme qui l’a élevée n’est pas sa mère biologique. Cette jeune Française est née d’une mère porteuse en 1985, à une époque où cette « méthode », méconnue du grand public puisque très peu pratiquée, n’était pas explicitement interdite par la loi. La femme qui l’a mise au monde, Patricia, a défrayé la chronique en assumant publiquement d’être la « première mère porteuse française officielle». A l’époque le magazine PARENTS obtient ce scoop, consacre sa couverture et huit double pages à l’interview de Patricia alors qu’elle vient tout juste d’être inséminée avec le sperme d’un homme dont la compagne est devenue stérile. Patricia raconte dans le détail au magazine ses motivations, ses attentes et ses angoisses, sa rencontre avec le docteur Sacha Geller, médecin marseillais brillant, iconoclaste et sulfureux, obnubilé par l’infertilité. Elle a alors 21 ans, elle est mariée et vient d’avoir un petit garçon qui a 18 mois au moment de cette seconde grossesse.

 

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