Une braderie solidaire pour la fête des mères

Ce blog a davantage pour objet d’informer sur les réflexions et les débats qui traversent le champ de la famille et de l’enfance que d’annoncer des événements et opérations à venir. Mais comme relayer une action solidaire ne me semble pas constituer une grave entorse à la règle, voici donc quelques informations concernant « Mamans en Fête », la braderie organisée par la Fondation des Apprentis d’Auteuil pour la quatrième année consécutive. Dans dix villes de France, le samedi 30 mai, soit la veille de la fête des mères, seront vendus à tout petit prix des articles neufs (mode, maison, beauté, enfant) offerts par les marques donatrices.

Microcrèche Jeanne Beretta Molla – pendant une comptine

Les sommes collectées serviront à financer dix projets locaux d’accompagnement à la parentalité. Les Apprentis d’Auteuil sont en effet très investis sur ce secteur et soutiennent de nombreuses familles fragilisées parmi lesquelles des mamans solo. La fondation est de plus en plus présente dans la petite enfance avec, par exemple, des crèches qu’elle entend rendre accessibles aux familles défavorisées (voir notre reportage à ce sujet sur le blog).

Ecole, pédiatrie, obstétrique: revue de presse express n°1

J’inaugure un nouveau format : la revue de presse avec résumé plus ou moins long d’articles parus en français et en anglais sur des sites étrangers. Au programme aujourd’hui pas mal de réflexions sur l’école, un peu de protection de l’enfance, un zeste de pédiatrie et deux ou trois contenus en gynécologie-obstétrique. Vous trouverez ci-dessous le nom de la sous-rubrique (école, société, pédiatrie ou obstétrique), le titre de l’article, le lien vers le site de publication (en rouge) et le résumé en français. Bonne lecture!

Quand les parents d’enfants « atypiques » se sentent abandonnés par l’école et la médecine

Accompagner les parents qui souffrent de voir leur enfant souffrir, c’est un peu le credo de Fatma Bouvet de la Maisonneuve (au premier plan ci-dessous). Psychiatre et addictologue à l’Hôpital Sainte-Anne à Paris, elle s’intéresse aux répercussions et à la prise en charge des troubles de l’apprentissage, des maladies somatiques, de l’anxiété scolaire ou de la précocité intellectuelle. Elle vient de publier Enfants et parents en souffrance, ouvrage qui dénonce la maltraitance médico-éducative dont les élèves avec de tels profils sont souvent victimes.

Samedi 9 mai cette spécialiste a accepté l’invitation de Prisque N’Kuni (au deuxième plan sur la photo), présidente de Coparenf*, association basée à La Courneuve qui lutte contre le décrochage scolaire.L’objectif de cette rencontre: permettre aux familles d’échanger avec cette spécialiste à la Maison pour Tous, lieu d’accueil notamment dédié à la parentalité.

Accompagner les parents quand on est un professionnel de la petite enfance : pas facile tous les jours

Il est tour à tour pointilleux, absent, fragile, désemparé ou au contraire sûr de lui mais en tous cas il n’est jamais mauvais. Qui ? Le parent face à un professionnel de la petite enfance. C’était un peu le credo du colloque organisé hier à Paris par ZO&KI, spécialisé dans la formation en petite enfance, autour de la question suivante : « quelle place pour les professionnels de la petite enfance dans l’accompagnement à la parentalité ? »

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Nouvelles familles: 40 ans qu’on cherche la preuve de leur nocivité

C’était il y a deux ans. Des manifestations, des défilés, des pancartes « un papa et une maman », et une sacrée pagaille chez les psys. Le 23 avril 2013 le mariage pour tous était finalement voté. La crainte de voir disparaître la famille traditionnelle avait nourri l’essentiel des débats. En accordant le mariage aux couples homosexuels, on leur ouvrait le droit à l’adoption, le début de la fin. Certains éminents psychanalystes (dont Jean-Pierre Winter, Pierre Levy-Soussan, Christian Flavigny) ont prédit le pire pour les enfants élevés par des couples homosexuels. D’autres (Laurence Croix et Olivier Douville), furieux que Freud soit récupéré à des fins idéologiques, ont lancé une pétition qui a recueilli 1200 signatures, affirmant que rien dans le corpus psychanalytique ne venait justifier une condamnation de l’homoparentalité.

 

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