Allaitement, rééducation périnéale, cancer du col… les nouvelles recommandations des gynécos

Le Collège national des gynécologues et obstétriciens français (CNGOF) a rendu public aujourd’hui ses nouvelles recommandations pour la pratique clinique et abordé d’autres thèmes essentiels pour la santé des femmes. Entre autres : post-partum, prévention du cancer du col et touchers vaginaux.

L’allaitement exclusif vivement recommandé

Comme le note le docteur Marie-Victoire Sénat, en charge du dossier « post-partum » pour cette session 2015, c’est la première fois que des recommandations intéressant l’ensemble des professionnels de santé sont formulées par le collège.

Aider ses enfants à réussir quand soi-même on ne sait pas lire : le bel exemple de Fatima

La salle est comble, colorée, en partie voilée. Ce vendredi après-midi le cinéma L’Etoile à La Courneuve fait le plein pour une projection spéciale du film de Philippe Faucon, « Fatima », spéciale parce qu’assortie de la présence de Fatima El-Ayoubi, auteure des livres « Prière à la lune » et « Enfin je peux marcher toute seule » dont s’est inspiré le cinéaste. Le film est très beau, subtil, pas manichéen et, on l’a peu lu ou entendu, très drôle aussi, grâce à l’abattage des comédiennes. En tous cas il fait mouche parmi ce public auquel il tend un miroir. Lorsqu’à l’écran les voisines de Fatima, incarnée par la saisissante Soria Zéroual, cancanent et profèrent avec aplomb des mensonges aussi gros qu’elles au sujet de la brillante aînée de l’héroïne, trois jeunes gens assis à quelques rangs de l’écran éclatent de rire spontanément, semblant reconnaître les choeurs antiques souvent présents en bas de leur immeuble.

 

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Don de gamètes: enfin possible pour les donneurs sans enfant

Il aura donc fallu plus de quatre années pour que les modifications concernant le don de gamètes entrent en vigueur. L’arrêté autorisant la nulliparité des donneurs de sperme et d’ovocyte vient d’être publié au journal officiel. Cette nouveauté, qui prévoit donc que les hommes et les femmes sans enfants pourront désormais donner leurs gamètes, avait été adoptée par les lois de révision de bioéthique votées en 2011 mais ne pouvait être appliquée concrètement faute de décret. Celui-ci avait été enfin publié en octobre dernier. Manquait encore l’arrêté pour que la mesure entre en vigueur. Il a été publié ce vendredi 8 janvier 2016.

 

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Les Anglaises et les Australiennes se font de plus en plus refaire…le sexe

En dix ans, les interventions de chirurgie plastique sur la vulve ou les lèvres du vagin (vulvoplastie ou labioplastie) ont plus que doublé en Australie et au Royaume-Uni. C’est en tous cas ce qu’ont expliqué des médecins lors du congrès mondial organisé du 12 au 15 avril par le collège britannique des gynécologues obstétriciens à Brisbane. Les experts présents ont fait part de leur perplexité concernant le sujet.

En public aux USA, sans péri aux Pays-Bas : deux visions de l’accouchement

Kate Casey est une auteure/bloggueuse américaine qui écrit essentiellement sur les people et la maternité (oui, curieux mélange des genres). Dans un billet mis en ligne le 13 avril, elle raconte pourquoi elle adore avoir des invités lors… de ses accouchements. La raison est à chercher du côté de la psyché : lorsque Kate Casey est née, son père avait déjà quitté sa mère, laquelle a donc accouché seule. « J’ai été poursuivie toute ma vie par cette pensée d’un bébé venu au monde devant un unique spectateur. Je me suis donc fait la promesse que lorsque je deviendrai mère à mon tour, je pourrais raconter à mes enfants que leur naissance aura ressemblé à une fête.»

Pleurs de douleur, pleurs de bonheur… une sage-femme ouvre la porte de la salle de naissance

S’il est un lieu particulièrement propice à la dramaturgie c’est bien celui-là : la salle de naissance. L’endroit où tout commence, où les femmes poussent, crient ou supplient, où les hommes filment, pleurent ou paniquent, ou la vie jaillit, intense, éruptive, bouleversante. Dans le livre qu’elle publie aujourd’hui, « bienvenue au monde » (Leduc.s Editions), Anna Roy, jeune sage-femme exerçant à la fois en maternité et en libéral, raconte, avec un art du récit certain, son quotidien, fait de joies intenses, de belles rencontres, de fous rires, d’épuisement, d’adrénaline, de stress, de lutte contre la mort.

Obèses et enceintes : ces femmes qui inquiètent les médecins (et les mettent mal à l’aise)

Illustration de Jing Wei pour le New YorkTimes

Claire A.Putnam est un gynécologue-obstétricien californien. Elle a publié la semaine dernière un article assez édifiant dans le New York Time sur la grossesse des femmes obèses. Elle y raconte une nuit de garde ordinaire. Huit des dix parturientes sur le point d’accoucher ce soir-là sont en surpoids, deux d’entre elles pèsent plus de 135 kilos. Claire A.Putnam le rappelle au début de son texte, l’obésité des futures mères impacte considérablement leur accouchement et la santé ultérieure de leur enfant. Le surpoids augmente le risque d’hypertension artérielle, de diabète gestationnel, et de complications à l’accouchement. En cas de césarienne, les complications liées à l’intervention sont également plus fréquentes. Le poids des bébés à la naissance est statistiquement plus élevé et ils risquent eux-mêmes de devenir obèses.

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La vente en ligne de lait maternel alarme des chercheurs anglais

Le danger leur a paru si grand que des scientifiques anglais ont décidé de ne pas attendre la fin de leurs travaux pour alerter les autorités sanitaires. Ces chercheurs de l’école de médecine de l’Université de Londres ont donc publié un article dans le British Medical Journal sur la vente en ligne de lait maternel, un phénomène visiblement en plein expansion aux Etats-Unis et en Grande-Bretagne. Les mères seraient de plus en plus nombreuses à proposer le lait qu’elles ont tiré à d’autres mères incapables d’allaiter mais aussi à des sportifs persuadés des vertus de cet aliment naturel, à des malades du cancer désespérés ou à des…fétichistes. 

Reprise de la sexualité après l’accouchement : les étonnants résultats d’une étude australienne

Le mot est très peu connu des femmes et pourtant elles sont nombreuses à souffrir de ce trouble après un accouchement : la dyspareunie, à savoir les douleurs éprouvées lors des rapports sexuels. Une chercheuse australienne du Murdoch Childrens Research Institute, Ellie Mc Donald, a publié en janvier dernier, dans le BJOG (journal britannique de gynécologie et obstétrique) les conclusions d’une enquête menée auprès de 1244 parturientes, toutes primipares, interrogées à 3, 6, 12 et 18 mois après l’accouchement. L’objectif de cette recherche était le suivant : analyser le lien entre le mode d’accouchement et la souffrance éprouvée lors des rapports sexuels post-partum, question encore peu abordée dans la littérature médicale.

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Mères porteuses: il y a 30 ans, elle fut la première en France

Photo PARENTS

Dans quelques semaines, une jeune femme anonyme fêtera comme tant d’autres son trentième anniversaire. Pas de visage, pas de prénom, aucune localisation. Secret défense, rien ne filtre. Ce que l’on sait en revanche : avant sa venue au monde ses parents ont perdu un fils adolescent, son père est un passionné d’aviation, la femme qui l’a élevée n’est pas sa mère biologique. Cette jeune Française est née d’une mère porteuse en 1985, à une époque où cette « méthode », méconnue du grand public puisque très peu pratiquée, n’était pas explicitement interdite par la loi. La femme qui l’a mise au monde, Patricia, a défrayé la chronique en assumant publiquement d’être la « première mère porteuse française officielle». A l’époque le magazine PARENTS obtient ce scoop, consacre sa couverture et huit double pages à l’interview de Patricia alors qu’elle vient tout juste d’être inséminée avec le sperme d’un homme dont la compagne est devenue stérile. Patricia raconte dans le détail au magazine ses motivations, ses attentes et ses angoisses, sa rencontre avec le docteur Sacha Geller, médecin marseillais brillant, iconoclaste et sulfureux, obnubilé par l’infertilité. Elle a alors 21 ans, elle est mariée et vient d’avoir un petit garçon qui a 18 mois au moment de cette seconde grossesse.

 

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