Des parents désintéressés aux enfants délaissés, le pas qu’on ne franchit pas

Aujourd’hui à partir de 8h30, la proposition de loi de Michelle Meunier sur la protection de l’enfance devrait de nouveau être débattue au Sénat. Les discussions ont débuté le 11 décembre dernier. Ces premiers échanges ont permis d’entrer immédiatement dans le vif du sujet : l’éventuelle modification de l’article 350 permettant de déclarer judiciairement l’abandon d’un enfant, et le recours facilité à l’adoption simple.
Oui, le vif du sujet, parce que depuis une quinzaine d’années, ces deux questions alimentent rapports et propositions de loi, autant de textes qui, à chaque fois, qu’ils soient institutionnels ou politiques, de droite ou de gauche, vont dans le même sens: développer le recours à la déclaration judiciaire d’abandon pour permettre à des mineurs placés à l’Aide sociale à l’enfance (ASE), et considérés comme délaissés, de bénéficier du statut protecteur de pupille de l’Etat, puis, éventuellement d’une adoption par une autre famille. En clair : cesser de condamner ces enfants à grandir dans les foyers de l’ASE en leur offrant une deuxième famille. Or ces préconisations qui se répètent obstinément, rapport après rapport, rencontrent à chaque fois les mêmes réticences.

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Un commentaire sur « Des parents désintéressés aux enfants délaissés, le pas qu’on ne franchit pas »

  1. Entre les romains qui en avaient fait un outil stratégique et nous ou l’art de tourner en rond il n’y a qu’un pas…cette notion même d’intérêt suprême de l’enfant et en contradiction avec celle de filiation….
    Alors qu’il est si facile de comprendre que le foyers ne devraient qu’une solution temporaire ultime…

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